Après les avoir traités, les orthophonistes nous ont fait part de leur étonnement de voir une accélération de leurs progrès sur la vitesse de lecture, de résolution de problèmes de logique (puzzles, emboîtement de cubes…) et de concentration. Nous avons ensuite mené une étude pilote sur un vingt-huit enfants, et, au vu des résultats encourageants, mais non significatifs en raison du petit nombre de séances d'ostéopathies (trois) et du petit nombre d'enfants par groupe, nous avons décidé de vérifier expérimentalement sur un plus grand nombre, l'efficacité d'un traitement ostéopathique sur les problèmes des enfants dyslexiques.
Les enseignants le savent bien, dans une classe moyenne, on trouve presque toujours quelques élèves qui, malgré d'évidentes capacités intellectuelles, « n'y arrivent pas ». Quelle que soit la méthode utilisée, quel que soit le talent du maître, ils ne parviennent pas à lire et écrire correctement. Quand cette difficulté est une difficulté durable d'apprentissage de la lecture, de l'orthographe et de son automatisme, chez des enfants intelligents, normalement scolarisés, indemnes de troubles sensoriels, celle-ci est définie sous le terme de « dyslexie ».
La dyslexie est la pathologie la plus fréquemment traitée par les orthophonistes, ce qui permet d'avoir un échantillon important de d'enfant souffrant du même type de trouble.
Nous avons décidé de réaliser une expérimentation clinique sur l'efficacité de l'ostéopathie dans le traitement de la dyslexie. Un certain nombre de mémoires de fin d'études en Ostéopathie répertoriés par l'AO, d'articles et de livres ont étés réalisés autour de la dyslexie, mais sans expérimentation clinique.
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