lundi 30 juin 2014

Résultats de l'évaluation de l’efficacité du traitement ostéopathie sur les enfants dyslexiques


Par cette étude nous avons voulu montrer quelle était l'efficacité du traitement ostéopathique associé à un traitement orthophonique chez l'enfant dyslexique.
 
Lors de notre pré étude nous avions effectué nos tests après trois séances d'ostéopathie et les progrès de lecture pourtant visibles n'étaient pas significatifs. Chez certains enfants du groupe traités en ostéopathie, une évolution commençait vraiment à se voir dès la troisième ou la quatrième séance. Nous en avons conclu qu'il était nécessaire d'augmenter le nombre de séances d'ostéopathie.
 
Afin de diminuer la marge d'erreur et donner le plus d'effet possible, nous avons donc choisi d'effectuer cinq séances d'ostéopathie. L'ostéopathie, en libérant des tensions tissulaires semblait influer sur certains des facteurs associés de la dyslexie, améliorant nettement la capacité de l'enfant à gérer son trouble.
 
Mais l'ostéopathie peut-elle garantir un progrès quel que soit le degré d'atteinte ?
Le test de Fischer nous a montré que la différence entre le groupe des enfants traités en ostéopathie et un des deux autres groupes n'était pas du au hasard. Il n'y a, en effet que cinq pour cent de risque que l'enfant traité par ostéopathie ne progresse pas plus vite que sans traitement ostéopathique, pour la population de notre étude.
 
Les résultats pris de manière individuelle chez certain des enfants du groupe TT montrent qu'ils n'ont pas progressé plus vite que ceux du groupe NV d'autre part, après 5 séances nous retrouvions certaines dysfonctions chez des enfants.
 
Notre étude prouve que l'ostéopathie favorise la rééducation orthophonique c'est-à-dire qu'au bout d'un certain nombre de séances les enfants traités conjointement en ostéopathie en en orthophonie ont de meilleurs résultats, mais nous pouvons dire également que pour un résultat donné la rééducation orthophonique associée à un traitement ostéopathique sera de plus courte durée. Ce qui peut permettre à l'enfant dyslexique de ne pas perdre pied dans sa scolarité ou dans ses relations sociales. Nous montrons donc qu'un enfant traité en ostéopathie a 95 chances sur cent de progresser plus vite que sans traitement ostéopathique.
 
Il nous apparaît par contre intéressant qu'un bilan ostéopathique systématique chez chaque enfant dyslexique pris en charge en orthophonie soit pratiqué afin d'améliorer sa rééducation orthophonique et diminuer ainsi le temps impartie à cette rééducation.
 
D'autre part le fait de les recevoir sans les traiter (groupe NT) semble un peu augmenter leurs progrès mais beaucoup moins que le groupe TT. En effet même si la différence n'est pas significative (p=0.45) les résultats du groupe NT sont légèrement meilleurs que ceux du groupe NV. La partie relationnelle et psychologique ne pouvant pas être mesurable, on peut penser que l'action du traitement simulé peut se situer dans cette relation patient/praticien.
 
Les dysfonctions trouvées, malgré le fait qu'elles soient très fréquemment les mêmes sur notre échantillon d'enfants vus, n'ont pas valeur de preuves ni même d'une orientation diagnostique qui permettrait de les utiliser pour affirmer une dyslexie lors d'une séance d'ostéopathie. L'ostéopathie ne peut pas servir de diagnostique différentiel.
 
La suite de cette étude pourrait s'orienter sur une association entre l'ostéopathie et l'imagerie fonctionnelle pour essayer de visualiser son action. Une autre orientation possible est de savoir si l'ostéopathie est plus efficace sur des garçons que sur des filles d'une part, et d'autre part si un droitier progresse plus vite qu'un gaucher.
 




Retrouvez le mémoire complet de Lionel Van Der Straten Waillet  " Évaluation de l’efficacité du traitement ostéopathique sur les enfants dyslexiques" : ICI

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