jeudi 3 juillet 2014

Ostéopathie - par Lionel Van Der Straten


Définition et pratiques :

L’ostéopathie est une approche diagnostique et thérapeutique manuelle des dysfonctions de mobilité articulaires et tissulaire en général, dans le cadre de leur participation à l'apparition des maladies et des douleurs. 


L'efficacité de l'ostéopathie nous est quotidiennement confirmée dans le traitement des troubles de l’appareil musculo-squelettique (lombalgies, lumbagos, torticolis, sciatiques, hernies discales, douleurs musculaires et articulaires, etc.) et viscéral ; certains troubles fonctionnels (intestinaux ou circulatoires, certains maux de têtes) peuvent ainsi être traités par l'ostéopathie, en complémentarité avec la médecine conventionnelle.

L'ostéopathe est un praticien qualifié, de son Bilan ressort un  diagnostic d’exclusion, ce qui lui permet de savoir si le problème est de son ressort et ensuite utilise ses techniques manuelles. Les deux objectifs qui en ressortent :

  •  Soigner
  • Restaurer un équilibre
Des mains pour soigner


L'ostéopathe, par définition, diagnostique et traite, par la main, les zones de blocage et les tensions des tissus du corps, qui peuvent entraîner des troubles fonctionnels. Il soigne les patients à l'aide de gestes techniques et d'un toucher minutieux et précis.

Restaurer un équilibre

L'ostéopathe s'efforce de traiter un maximum de troubles fonctionnels. La colonne vertébrale et les souffrances qu'elle génère représente la première cause de consultation. Les autres pathologies concernent les problèmes respiratoires, digestifs, les migraines chroniques, les douleurs des articulations... Certains gestes comme ceux pratiqués sur les nourrissons et les manipulations du  rachis cervical (cou et nuque) ne peuvent être pratiqués qu’avec un avis de non contre-indication à la manipulation délivrée par un médecin.  


Les traitements les plus courants :

Les douleurs mécaniques du système musculo-squelettique, du système digestif, de 1 à 3 séances ostéo pour débloquer et ensuite compter des séances d’entretien soit gym d’hygiène de vie et/ou kiné posturale.





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Retrouvez le mémoire complet de Lionel Van Der Straten Waillet  " Évaluation de l’efficacité du traitement ostéopathique sur les enfants dyslexiques" : ICI





D.O. c’est quoi ?

D.O. c’est quoi ?

LABEL DO Ostéopathe D.O. signifie « Diplômé en Ostéopathie ». Cela correspond à un ostéopathe ayant suivi une formation complète : après un cycle d'études de six années, aboutissant à un travail de recherches en fin d’études soutenu devant un jury de confrères, eavec l’obtention d’un Diplôme d’Ostéopathe (DO), similaire au « degree américain ». Petite anecdote : Andrew Taylor Still, le fondateur du concept thérapeutique de l'ostéopathie, en faisait un jeu de mots, en disant aux ostéopathes que cela signifiait aussi “Dig On“, ce qui signifie “toujours aller chercher plus loin”. 






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Traitement ostéopathique sur les enfants dyslexiques - Dans quel contexte ?

Depuis 3 ans, nous avons eu, à maintes reprises, l'occasion de prendre en charge des enfants suivis par nos associées orthophonistes pour « les détendre, les relaxer, les calmer » et nous avons pu observer, lors de nos bilans ostéopathiques, un certain nombre de dysfonctions.

Après les avoir traités, les orthophonistes nous ont fait part de leur étonnement de voir une accélération de leurs progrès sur la vitesse de lecture, de résolution de problèmes de logique (puzzles, emboîtement de cubes…) et de concentration. Nous avons ensuite mené une étude pilote sur un vingt-huit enfants, et, au vu des résultats encourageants, mais non significatifs en raison du petit nombre de séances d'ostéopathies (trois) et du petit nombre d'enfants par groupe, nous avons décidé de vérifier expérimentalement sur un plus grand nombre, l'efficacité d'un traitement ostéopathique sur les problèmes des enfants dyslexiques.

Les enseignants le savent bien, dans une classe moyenne, on trouve presque toujours quelques élèves qui, malgré d'évidentes capacités intellectuelles, « n'y arrivent pas ». Quelle que soit la méthode utilisée, quel que soit le talent du maître, ils ne parviennent pas à lire et écrire correctement. Quand cette difficulté est une difficulté durable d'apprentissage de la lecture, de l'orthographe et de son automatisme, chez des enfants intelligents, normalement scolarisés, indemnes de troubles sensoriels, celle-ci est définie sous le terme de « dyslexie ». 

La dyslexie est la pathologie la plus fréquemment traitée par les orthophonistes, ce qui permet d'avoir un échantillon important de d'enfant souffrant du même type de trouble. 

Nous avons décidé de réaliser une expérimentation clinique sur l'efficacité de l'ostéopathie dans le traitement de la dyslexie. Un certain nombre de mémoires de fin d'études en Ostéopathie répertoriés par l'AO, d'articles et de livres ont étés réalisés autour de la dyslexie, mais sans expérimentation clinique.



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mercredi 2 juillet 2014

La dyslexie, c’est quoi ?

La dyslexie ou trouble spécifique du langage écrit, se définit comme « une difficulté spécifique et durable de l'apprentissage du langage écrit avec absence d'acquisition de son automatisme, chez des enfants normalement intelligents, normalement scolarisés, indemnes de troubles sensoriels ou psychologiques préexistant. La dyslexie ne résulte pas d'un manque de motivation, d'un handicap perceptif, de mauvaises conditions familiales ou éducatives, ou de toute autre condition défavorable, mais elle peut se manifester en association avec ces conditions. » .
 
De sévérité variable selon les individus, elle se manifeste par des troubles de l'émission et de la réception du langage, affectant notamment le traitement phonologique, l'écriture, la lecture, l'orthographe, le tracé de l'écriture manuscrite et parfois le calcul.
Plus précisément, le sujet dyslexique manifeste une perturbation dans l'acquisition des processus d'identification et de reconnaissance des mots. Ainsi celui-ci n'atteindra pas le sens d'un texte lu, du fait qu'il ne parvient pas à le déchiffrer.
 
 
On distingue deux types de dyslexies : 

La dyslexie phonologique, qui se traduit par :
  • de grandes difficultés dans les conversions grapho-phonétiques (lettres/sons des lettres)
  • une méconnaissance des règles de conversion ;
  • des erreurs d'ordonnancement avec des inversions, des ajouts, des omissions ;
  • des substitutions de graphèmes visuellement proches : b/d - u/n... ;
  • des confusions entre phonèmes sourds et sonores : p/b - t/d... ;
  • des substitutions de mots graphiquement proches.
La dyslexie de surface qui se traduit par :
  • un accès perturbé aux sens avec une grande difficulté de compréhension et un rythme de lecture très lente par incapacité de lire les mots irréguliers.
  • la confusion des lettres,
  • la confusion des sons,
  • les difficultés phonologiques, séquentielles et de mémorisation, l'ordre de l'alphabet perturbé (notes de la gamme, jours de la semaine, mois de l'année),
  • trouble de l'attention, de l'orientation dans le temps et l'espace,
  • tendance à l'hyperactivité, à la maladresse et aux difficultés d'écriture et de calcul.
C'est l'addition de ces difficultés qui caractérise la dyslexie. Sa gravité dépendra cependant davantage de l'intensité de ces troubles que de leur cumul.
 
Un certain nombre de théories concernant les causes de la dyslexie a été développé, de la souffrance cérébrale dans les premiers temps de la vie à la cause génétique, en passant par le trouble auditif, mais ce que l'on retiendra de cette maladie, c'est le trouble de la communication qui en découle sur le plan social et psychologique. Ce qui amène souvent ces enfants dans un état de nervosité, d'anxiété et d'angoisse. Le problème de la dyslexie est multifactoriel et prend de nombreuses formes. Entrent ainsi en jeu tout au long de la scolarité différents aspects :
  • la maturation de l'enfant (physiologique et psychique) ;
  • la question du sens des apprentissages (la conscience qu'en a l'enfant, celle que lui renvoie son milieu) ;
  • la maîtrise des techniques (discriminations visuelles, auditives, conscience phonologique, méta lecture) ;
  • l'entraînement qui lui est proposé (pédagogie, suivi individualisé spécialisé ou non) ;
  • la psychologie du sujet (motivation, conflit œdipien, etc.).



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mardi 1 juillet 2014

La dyslexie à l’étranger


Les troubles cérébraux des sujets dyslexiques sont-ils plus ou moins importants selon la langue qu'ils pratiquent ? Une équipe internationale de chercheurs, représentée en France par Jean-François Démonet (Unité Inserm 455), révèle aujourd'hui que ce n'est pas le cas.
Leurs travaux publiés dans la revue Science  montrent en effet, que les dysfonctionnements cérébraux associés à la dyslexie sont les mêmes chez les Anglais, les Français et les Italiens, même si ce trouble se manifeste de manière différente selon la langue.
La dyslexie peut se manifester plus ou moins sévèrement selon les pays, certaines langues étant plus " faciles " que d'autres à écrire et à lire. Le Français et l'Anglais, par exemple, sont des langues dites " irrégulières ". Ce qui signifie qu'il n'y a pas de règles simples entre la manière d'écrire un mot et la façon de le prononcer : en Anglais, il existe 1120 combinaisons de lettres (graphèmes) pour représenter les 40 sons (phonèmes) que contient cette langue ! En Français, plus de 190 graphèmes différents peuvent être utilisés pour écrire les 35 phonèmes qui composent notre langue.
A l'inverse, en Italien, langue dite "régulière", il n'existe pratiquement aucune ambiguïté puisque 33 graphèmes suffisent à représenter les 25 phonèmes de cette langue latine dans laquelle une syllabe correspond le plus souvent à un même et unique son et réciproquement, rendant ainsi sa lecture plus facile et son écriture « logique ».C'est probablement l'une des raisons pour lesquelles la prévalence de la dyslexie varie autant selon les pays : une étude sur des enfants de 10 ans a révélé que la proportion de dyslexiques est deux fois moins importante en Italie qu'aux Etats-Unis. Ce qui ne veut pas forcement dire que la dyslexie est moins fréquente en Italie qu'aux Etats Unis, mais qu'elle est plus difficile à diagnostiquer.
Afin de déterminer s'il existe une origine biologique commune aux difficultés rencontrées par les dyslexiques et cela en dépit des différences culturelles liées à la structure des langues, les chercheurs ont fait appel à la tomographie à émission de positon. En l'occurrence, il était demandé aux étudiants de lire une suite de mots. Comparés aux étudiants non dyslexiques, tous les sujets atteints de dyslexie, quelle que soit leur nationalité, présentent, quand ils lisent, une activité cérébrale réduite au sein d'une même région du cerveau située dans la partie inférieure du lobe temporal gauche.
 
Ces recherches démontrent l'existence d'une base neurologique universelle et commune pour la dyslexie. Elles apportent donc un éclairage intéressant sur l'origine encore inconnue de ce trouble que certains considèrent comme purement psychologique et d'autres, exclusivement génétique. Les travaux publiés aujourd'hui dans Science soulignent également l'impact de la complexité de l'orthographe sur la faculté des dyslexiques à lire, donc sur la gravité du trouble et les difficultés à le diagnostiquer. Cela signifie que les sujets dyslexiques italiens sont plus difficiles à dépister, alors que des cas modérés de dyslexie sembleront au contraire plus sévères pour des sujets anglais ou français . 


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Les dyslexiques - Quelques chiffres

Une partie importante de la population française souffre de dyslexie à des degrés divers : 5 à 10% des enfants et adolescents présentent des troubles du langage oral et écrit, dont 4% de façon sévère, touchant plus particulièrement les garçons (ratio de trois garçons pour une fille.)

En supposant que les dyslexies et les dysphasies sont des troubles spécifiques du langage oral et écrit et qu'ils sont identifiables, au moins par le système de classification de l'Organisation Mondiale de la Santé, internationalement utilisé, nous pouvons évaluer la proportion d'élèves concernés. Les comparaisons internationales effectuées sur 21 pays par l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques en 1995 montrent que la prévalence de ces troubles va de valeurs très faibles : - de 1% en Irlande et aux Pays-Bas à des valeurs très élevées, autour de 25% aux Etats-Unis et en Finlande, la plupart se situant entre 3 et 5%. En France, 1,1% des élèves durant l'année scolaire 1994-1995 relevant de la catégorie "déficiences de la parole et du langage" ont été affectés dans des classes, des écoles ou des établissements spécialisés. Pour apprécier ces pourcentages, il faut tenir compte des faits suivants :
dès 1,1% il est nécessaire d'extraire ceux qui ont des troubles particuliers de la parole ;
à l'inverse des enfants intégrés en classe ordinaire s'ajoutent au pourcentage précédent ;
ces troubles sont sans doute insuffisamment ou mal diagnostiqués en France.

S'agissant plus précisément de la maîtrise du langage écrit, dans le but d'étudier d'une manière précise les problèmes rencontrés par les élèves en difficulté en lecture, une épreuve spécifique a été bâtie, à la demande de l'Observatoire National de la Lecture, en complément de l'Evaluation Nationale en Français en classe de 6e à la rentrée 1997. Cette étude a permis de faire apparaître, parmi l'ensemble des élèves en difficulté de lecture (14,9% en 1997), trois grands groupes d'élèves :
4,3% de l'ensemble des élèves en 6ème peuvent être considérés comme en grande difficulté de lecture. Ils commettent nettement plus d'erreurs dans l'identification des mots par voie directe ou indirecte, en orthographe, et dans la capacité à comprendre des énoncés ;
7,8% sont en difficulté car ils sont handicapés par une extrême lenteur.


Il en résulte que 4,3% d'élèves en grande difficulté présentent des erreurs équivalentes dans leur nature à celles des enfants présentant une dyslexie qu'elle soit phonologique ou de surface.

Cette proportion est confirmée par certains travaux de psychopédagogues contestant la notion de dyslexie et s'attachant au concept de mauvais lecteur (en particulier Sylvanise et Chauveau en 1993 et 1997).

En effet, selon leurs grilles d'analyse et d'évaluation, ils ont observé :
4 à 5% des élèves de CE2 et de 6e, très mauvais lecteurs ;
10 à 15% des élèves de CP apprentis lecteurs en difficulté ;
10 à 15% des élèves de Grande Section de Maternelle, apprentis lecteurs fragiles.

Ils ont également constaté que moins de 1% de la population scolaire dite "normale" vers 9-10 ans (surtout les garçons) présentait des phénomènes persistants de "non lecture".
S'agissant du langage oral et en se référant à certaines études épidémiologiques, Stevension et Richman évaluaient les troubles du langage oral à 0,57% à 3 ans, Drillien et Drummond à 0,42% à 5 ans, Gérard en 1991 parle de 1%.
En définitive, quelles que soient les présupposés étiologies et sémiologies, on peut admettre que :
environ 1% des enfants présentent des difficultés sévères du langage oral ;
environ 4 à 5% des enfants présentent des grandes difficultés du langage écrit (notamment en lecture) dont moins de 1% sont des "non lecteurs".

En d'autres termes, selon la nomenclature française, environ 5% des enfants présentent une déficience du langage et de la parole, (soit 1 enfant sur 20), dont moins de 1% une déficience sévère.


Il importe de souligner enfin :
qu'un diagnostic précipité d'un trouble peut entraîner un pronostic de déficience induisant souvent un "marquage" social, scolaire et médical pour l'enfant ;
que ces déficiences pour être avérées (distinctes du retard) requièrent une confrontation éprouvée de l'enfant avec la langue orale et écrite.
qu'il faut éviter de parler de trouble spécifique du langage oral avant 5 ans, et de trouble spécifique du langage écrit avant 8 ans. 

L'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques évalue à au moins 2,3 millions le nombre de personnes adultes de classe moyenne rencontrant, en métropole des difficultés d'illettrisme, soit 4% de la population, ce qui laisse penser qu'environ 2% de la population souffre de dyslexie, soit plus d'un million de personnes.
Ainsi la dyslexie est l'une des principales causes d'échec scolaire, puis professionnel voire social .



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lundi 30 juin 2014

Osteopathie : Les techniques utlisées pour soigner la dyslexie



Les techniques utilisées sont,  suivant les différentes dysfonctions de mobilité retrouvées :

L'ostéopathie crânienne et faciale :

Elle consiste à traiter manuellement les dysfonctions de mobilité des tissus crâniens selon des techniques reprises dans les ouvrages de Busquet , Solano , Frymann , Upledger, Sutherland, Magoun, Gabarel et Roques. Après avoir déterminé le sens de mobilité facilité des fascias, il suffit de mobiliser puis de maintenir cette position facilitée en exagération et de demander au patient une coopération respiratoire ou musculaire jusqu'à ce que l'on obtienne un équilibre de la tension des tissus dans tous les sens.


L'ostéopathie viscérale :

Selon Barral et Mercier les manœuvres peuvent être :
Directes : concernent plutôt la mobilité d'un organe pour traiter une adhérence, une ptôse ou un viscéro-spasme ; il s'agit de mettre l'organe sous tension par une traction avant de le mobiliser.
Indirectes ou semi directes : utilisent un appui direct sur l'organe en le mettant sous tension et c'est la mobilisation passive qui agira sur l'organe.
Induites : concernent plutôt la motilité où le positionnement des mains est identique à celui de l'écoute mais les mains vont légèrement accentuer le mouvement le plus ample.

Selon Finet et Williame, elles consistent à reproduire par un geste direct, précis sur le fascia superficiel la dynamique de l'organe. Il s'agit d'appliquer en superficie des étirements rythmés par la respiration diaphragmatique.

L'ostéopathie structurelle : 

Elle consiste à traiter les dysfonctions articulaires et tissulaires selon des techniques manipulatives directes et indirectes. Après avoir déterminé l'articulation ou le tissu lésé et son sens de perte de mobilité, l'ostéopathe va focaliser son action précisément sur cet élément et le mobiliser jusqu'à ce qu'il retrouve sa liberté de mouvement ; soit passivement en effectuant un mouvement de « haute vélocité, basse amplitude » (HVBA), soit activement en demandant au patient une participation musculo-respiratoire (technique dite myotensive) .     

L'ostéopathie Sutherland : 

Principe : Après avoir déterminé par palpation le sens de mobilité lésionnelle, ce dernier correspondant à la fois au sens de mobilité et au positionnement articulaire les plus faciles, il suffit de mobiliser puis de maintenir cette position lésionnelle en très légère exagération et de demander au patient une coopération respiratoire ou musculaire, pour obtenir la normalisation articulaire.


Les Points de Jones : 

Principe : la théorie de Jones considère que la dysfonction articulaire est maintenue par un spasme musculaire et que, le moyen de le faire lâcher consiste à repérer le point réflexe du muscle spasmé, de le comprimer, puis amener lentement et passivement le segment vers la position référentielle du traitement, dite de confort, et maintenir la position de traitement pendant 90 secondes puis revenir lentement et passivement vers la position neutre.

Le groupe des enfants traités (TT) en ostéopathie comportait 26 enfants à qui nous avons proposé des séances d'une demi-heure à trois quarts d'heure et qui avaient pour but de traiter les dysfonctions de mobilités retrouvées sur l'ensemble du corps lors du bilan de début de séance.



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Résultats de l'évaluation de l’efficacité du traitement ostéopathie sur les enfants dyslexiques


Par cette étude nous avons voulu montrer quelle était l'efficacité du traitement ostéopathique associé à un traitement orthophonique chez l'enfant dyslexique.
 
Lors de notre pré étude nous avions effectué nos tests après trois séances d'ostéopathie et les progrès de lecture pourtant visibles n'étaient pas significatifs. Chez certains enfants du groupe traités en ostéopathie, une évolution commençait vraiment à se voir dès la troisième ou la quatrième séance. Nous en avons conclu qu'il était nécessaire d'augmenter le nombre de séances d'ostéopathie.
 
Afin de diminuer la marge d'erreur et donner le plus d'effet possible, nous avons donc choisi d'effectuer cinq séances d'ostéopathie. L'ostéopathie, en libérant des tensions tissulaires semblait influer sur certains des facteurs associés de la dyslexie, améliorant nettement la capacité de l'enfant à gérer son trouble.
 
Mais l'ostéopathie peut-elle garantir un progrès quel que soit le degré d'atteinte ?
Le test de Fischer nous a montré que la différence entre le groupe des enfants traités en ostéopathie et un des deux autres groupes n'était pas du au hasard. Il n'y a, en effet que cinq pour cent de risque que l'enfant traité par ostéopathie ne progresse pas plus vite que sans traitement ostéopathique, pour la population de notre étude.
 
Les résultats pris de manière individuelle chez certain des enfants du groupe TT montrent qu'ils n'ont pas progressé plus vite que ceux du groupe NV d'autre part, après 5 séances nous retrouvions certaines dysfonctions chez des enfants.
 
Notre étude prouve que l'ostéopathie favorise la rééducation orthophonique c'est-à-dire qu'au bout d'un certain nombre de séances les enfants traités conjointement en ostéopathie en en orthophonie ont de meilleurs résultats, mais nous pouvons dire également que pour un résultat donné la rééducation orthophonique associée à un traitement ostéopathique sera de plus courte durée. Ce qui peut permettre à l'enfant dyslexique de ne pas perdre pied dans sa scolarité ou dans ses relations sociales. Nous montrons donc qu'un enfant traité en ostéopathie a 95 chances sur cent de progresser plus vite que sans traitement ostéopathique.
 
Il nous apparaît par contre intéressant qu'un bilan ostéopathique systématique chez chaque enfant dyslexique pris en charge en orthophonie soit pratiqué afin d'améliorer sa rééducation orthophonique et diminuer ainsi le temps impartie à cette rééducation.
 
D'autre part le fait de les recevoir sans les traiter (groupe NT) semble un peu augmenter leurs progrès mais beaucoup moins que le groupe TT. En effet même si la différence n'est pas significative (p=0.45) les résultats du groupe NT sont légèrement meilleurs que ceux du groupe NV. La partie relationnelle et psychologique ne pouvant pas être mesurable, on peut penser que l'action du traitement simulé peut se situer dans cette relation patient/praticien.
 
Les dysfonctions trouvées, malgré le fait qu'elles soient très fréquemment les mêmes sur notre échantillon d'enfants vus, n'ont pas valeur de preuves ni même d'une orientation diagnostique qui permettrait de les utiliser pour affirmer une dyslexie lors d'une séance d'ostéopathie. L'ostéopathie ne peut pas servir de diagnostique différentiel.
 
La suite de cette étude pourrait s'orienter sur une association entre l'ostéopathie et l'imagerie fonctionnelle pour essayer de visualiser son action. Une autre orientation possible est de savoir si l'ostéopathie est plus efficace sur des garçons que sur des filles d'une part, et d'autre part si un droitier progresse plus vite qu'un gaucher.
 




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